Après 40 ans, tous un coté Britney ?
Le sport après 40 ans : une nouvelle approche 🫶🏼 + votre séance Total Body de 15 min🎥
J’ai toujours adoré les documentaires, une vraie mine d’or pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Je suis d’ailleurs une adepte de la chaîne Arte depuis pas mal d’années déjà ! Si je mettais dit cela il y a 20 ans : La chaîne des “vieux avec les sous-titres en jaune” ! Je vous vois sourire, je n’étais pas la seule, n’est-ce pas ?
Récemment, sur France.TV je suis tombée sur le documentaire “Britney Spears : Sans Filtre” réalisé par Jeanne Burel.
Qu’est-il arrivé à la princesse de la pop ? Incarnation parfaite du rêve américain et de ses dérives, Britney Spears apparaît comme le cobaye de la célébrité moderne. En cinq épisodes, cette série documentaire retrace la trajectoire de la première pop star du XXIe siècle et dévoile les rouages d’une société du spectacle qui tourne à vide, alimentée par notre regard à tous.
Il m’a profondément marqué et fait réfléchir à cette période de ma vie d’ado. Britney, c’est toute une génération. La notre. Celle qui a grandi avec ses tubes, ses clips parfaits, son image ultra-lissée et aussi toute la pression qui allait avec.
On a vécu tout cela de l’extérieur, fascinés par cette star au sommet, sans forcément voir la mécanique derrière. Pourtant, même si nous n’étions pas sous les projecteurs, on a aussi été imprégnés de ces injonctions : être mince, tonique, toujours impeccable, correspondre à un idéal.
Résultats ? Aujourd’hui, après 40 ans, la pression est toujours là pour beaucoup d’entre nous , simplement différente.
Maintenant, on nous vend l’idée qu’il faut absolument rester jeune, afficher un corps parfait, performant, comme si le temps ne devait laisser aucune trace.
Mais au fond, est-ce vraiment ce que nous voulons ?
Et si, au lieu de chercher à défier le temps, on apprenait à bouger autrement ?
Pourquoi s’acharner à rester au top de nos 30 ans alors que nous avons passé cette période-là ?
Pourquoi ne pas être au top de notre âge plutôt que de lutter et se faire du mal physiquement (on en parle du nombre de personnes qui se font opérer des ménisques car ils ont trop abusé de la course à pieds ou d’autre sport fait à l’extrême ?) et mentalement ? cela sera l’objet d’une prochaine édition😉
Pourquoi ne pas pratiquer une activité physique qui nous fait du bien, qui nous donne de l’énergie, sans pression ni comparaison ? C’est depuis toujours ma philosophie de vie, ma façon d’enseigner dans mon Studio en ligne.
Dans cette newsletter (qui sera suivie d’une autre plus axée sur la partie mentale) je vous partage une autre vision du sport après 40 ans : une approche plus intelligente, plus respectueuse du corps et surtout, en adéquation avec soi !
Comprendre les changements pour agir efficacement !
À partir de 40 ans, notre corps subit des transformations physiologiques inévitables. Cependant, ces changements peuvent être ralentis grâce à une bonne hygiène de vie ! Je vous partage quelques chiffres clés pour mieux comprendre ces évolutions et les axes à privilégier pour s’entraîner efficacement. C’est toujours plus clair quand les choses sont expliquées simplement !
Accrochez-vous car je passe tout au peigne fin. Vous ressortirez de cette édition en paix et ressourcé malgré le temps qui passe. C’est promis !
6 signes que ton corps t’envoie pour te rappeler que tu as passé 40 ans 😅 (et il n'est pas discret !)
1. Des muscles en mode télétravail : moins d'effort, plus de disparition !
Vous l’avez senti vous aussi, cette diminution de votre force ? Ouvrir un bocal de cornichon au moment de la raclette, visser une étagère au mur, soulever un carton de déménagement. Ce qui était d’ordre du naturel, peut, si on est honnête avec soi, être moins évident. C’est ce que l’on appelle la Sarcopénie (rien de sexuel), juste la perte de 3 à 8 % de masse musculaire par décennie après 30 ans. Je vous laisse faire le calcul en fonction de votre âge !
À partir de 40 ans, notre force musculaire commence à décliner et la masse maigre (nos muscles) diminue. On note une petite accélération de cette déclinaison après 50 ans.
2. Métabolisme ralentit… dommage que ce ne soit pas l’ appétit !
Alors que nous pouvions boire et manger sans trop d’impact à nos 20 ans, le cap de la quarantaine est quelque peu différent. Les traces des écarts de l’époque, sont belles et bien incrustées sur notre ventre ou sur nos fesses depuis cette magnifique barre passée. J’ai toujours adoré regarder le saut à la perche et vous écrivant ce paragraphe, j’ai tout de suite pensé à cela !
En bref, notre métabolisme ralentit de 2 à 5 % par décennie après 30 ans, entraînant une baisse de la dépense énergétique.
Après 40 ans, les besoins caloriques diminuent, mais les habitudes alimentaires restent souvent identiques, favorisant le stockage des graisses abdominales.
C’est aussi ce qui explique pourquoi tant de grands ex-sportifs sont en surpoids aujourd’hui. La gestion de l’après carrière sportive n’a pas forcément bien été gérée. Tant de privation pour arriver au top de son art…
3. Densité osseuse : Tu l’as dans l’os 🦴
Coté squelette, nous ne sommes pas en reste ! Les femmes peuvent perdre jusqu’à 20 % de leur densité osseuse dans les 5 à 7 ans suivant la ménopause, tandis que les hommes subissent une perte plus progressive, mais le risque de fracture augmente après 50 ans !
Messieurs très sportifs qui me lisez, détendez-vous ! Le sport en force n’est plus la solution. Il existe d’autres façon de s’entraîner. Plus respectueuses de votre corps qui changent. Et c’est ok ! C’est l’ex sportive à raison de 25h par semaine entre mes 13 et 25 ans qui vous parlent !
4. Le coeur toujours dans la course ?
Hommes, femmes, nous sommes tous touchés par les maladies cardiovasculaires. Mais il faut noter que les femmes sont plus souvent touchées. En 2024, c’est près de 200 femmes par jour qui meurent de maladies cardiovasculaires. C’est énorme. Je vous invite à lire le dossier que vous pouvez retrouver sur le site info.gouv.fr
À partir de 40 ans, la VO2 max (capacité maximale d'oxygène que l’on peut avoir lors d’un effort maximal aérobie) diminue d’environ 10 % par décennie, entraînant une baisse de l’endurance. Nous sommes clairement plus vite essoufflés !
D’un autre coté, la pression artérielle et le cholestérol ont tendance, eux à monter, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.
5. Souple comme un ver de lampe s’accrocher !
Enfant étant “raide comme la justice” pour parapher mon père, je me suis battue contre cette nature certes très tonique mais aussi très peu souple. Il m’aura fallu 7 ans pour obtenir mon grand écart facial en gymnastique. Si je fais le calcul, entre le temps passé à m’assouplir et le résultat obtenu, disons que le chemin a été beaucoup plus long que prévu ! 😅 !
Aujourd’hui, je vois à 42 ans, ma nature revenir doucement. Les étirements sont essentiel dans ma pratique. Non pas pour retrouver mon grand écart de l’époque mais pour garder une bonne amplitude articulaire. C’est un fait, avec le temps, nos tendons et ligaments perdent en élasticité. Et les conséquences ne sont pas anodines : un risque accru de blessures et, entre 40 et 50 ans, l’arthrose qui peut s’inviter sans prévenir !
6. Bien dormir après 40 ans : mythe ou réalité ? 😴🤔
Faites-vous parti des 40 % des adultes de plus de 40 ans déclarent un sommeil moins réparateur ?
Cela peut être l’une des conséquences du vieillissement. Les réveils nocturnes sont plus fréquents, souvent liés au stress et aux changements hormonaux. Rajoutez les effets des écrans et on est bien !
Les solutions efficaces pour ne pas sombrer telle une star de la Pop des années 90 ?
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